L’histoire de la co-fondatrice à 4 pattes

Ce 30 septembre 2025, Mia va avoir 10 ans. Elle entre officiellement dans la catégorie des séniors… même si elle refuse de l’admettre et continue de courir après le plumeau comme un chaton.

Cela me permet de faire un petit retour en arrière et de vous raconter l’histoire de celle qui se cache derrière mon logo, l’essence même de mon entreprise, et la raison pour laquelle je me suis lancée dans cette folle aventure grâce à elle.

Mia n'est pas le chat que j'aurais choisi...

Je commence fort, mais pour être honnête, ce n’est pas le chat que j’aurais choisi. Moi, je rêvais d’une petite panthère noire, un Krokmou version féline, classe et mystérieux ! Mais comme vous le savez, cela ne s’est pas passé comme prévu.

Un matin de novembre, Mia, âgée de 2 mois, a débarqué dans l’un des immeubles à Hellemmes (non, ce n’est pas aux USA mais bien dans le Ch’Nord, à Lille)

Ce matin-là, ma sœur se lève pour aller travailler. Elle ouvre la porte de son appartement… et là, surprise : une petite boule blanche, trempée jusqu’aux moustaches, se glisse en douce à l’intérieur.

"Mince ! Qu’est-ce que je fais ? Pas question de la remettre dehors, elle est trop jeune ! Bon, je vais faire le tour des voisins…"

10 minutes plus tard, après avoir sonné à toutes les portes de l’immeuble, verdict : ce petit poilu n’appartient à personne."

Système D : papier journal, eau et jambon dans les toilettes. Elle reviendra le midi avec de la pâtée pour chaton et de la litière qu’elle mettra dans une boîte à chaussures… Oui, ma sœur, c’est MacGyver !

Le soir venu, ma sœur part faire le tour du quartier à la recherche d’une affiche de chat perdu… mais rien. Direction ensuite le vétérinaire pour vérifier la présence d’une puce d’identification… mais toujours rien. Personne, cette minette n'appartient à personne !

Elle est adorable, câline, et passe ses journées à chercher la chaleur avant de s’endormir bien au chaud dans une couverture. Problème : ma sœur est allergique aux poils de chat, avec risque de soucis respiratoires. Autant dire qu’elle ne peut pas la garder. Et pourtant, en seulement quelques jours, elle s’est déjà attachée à cette petite boule de poils.

C’est là qu’elle a eu l’idée lumineuse : “Et si tu l’adoptais ? Toi qui adores les chats…”"

Voilà comment tout a commencé. Quand ma sœur m’a proposé d’adopter Mia, j’ai longuement hésité. Avec mon mari, on venait à peine de finir de gros travaux dans la maison, on était en essai bébé, et dans ma tête traînaient encore toutes les idées reçues sur chats et toxoplasmose (cf. mon article). Et puis à un moment, je me suis dit : "F**k ! Ça fait des années que je rêve d’adopter un chat. Si Mia a débarqué dans ma vie, ce n’est pas pour rien. On l’adopte !" Avec, bien sûr, l’accord de mon cher et tendre… qui a posé une seule condition : “Ok, mais la litière, c’est toi.”

Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’avec le temps, Mia allait préférer faire ses besoins dehors… et que lui, en bon jardinier, se retrouverait à ramasser avant de passer la tondeuse. Mouhahaha ! Autant dire que les couches de deux bébés plus tard, un caca de chat, c’est peanuts.

En décembre 2015, Mia faisait officiellement son entrée dans notre famille. Et croyez-moi, rien ne serait plus jamais pareil."

Deux naissances pour un chat

Plusieurs mois d’essais bébé… et toujours rien. À l’époque, je bossais à Paris, avec 4 heures de transports par jour (donc rare avec la RATP et SNCF). Le médecin du travail m’a clairement dit : “Va falloir faire un choix, le stress des trajets joue sur ta fertilité.”  Le mental agit énormément sur notre corps. Mais le fait que Mia soit entrée dans nos vies m’a permis de penser à autre chose, de m’occuper d’un petit être et de ne pas sombrer dans la spirale des tests négatifs. Très peu de temps après, Emma venait se nicher dans mon ventre.

En février 2017, Emma arrivait dans notre foyer.

Deux mois plus tard, en avril, direction les Pays-Bas pour un mariage avec toute la famille. Et là, gros souci : aucune solution de garde pour Mia pendant 4 jours. C’est en cherchant désespérément une idée que je découvre… le métier de cat-sitter. Révélation !

Ma tête, un soir, dans mon lit, en cherchant une solution de garde pour Mia, j’ai repensé à mon BTS Assistante de gestion PME/PMI. J’avais choisi cette formation parce que j’aimais la paperasse, mais aussi parce que mon mari avait le projet d’ouvrir son entreprise et je voulais être son bras droit. Durant mes études, j’avais un prof qui prônait l’entrepreneuriat et nous disait :

"Vous faites le BTS le plus intéressant, car vous pourrez être votre propre patronne : vous avez la meilleure base pour."

Et là, je me suis dit : "Mais oui ! À la base je voulais soutenir mon fiancé, mais moi aussi je peux entreprendre."

Le seul hic ? Je suis nulle en esthétique, en artisanat… bref, je ne savais pas dans quoi. Mais j’ai gardé cette petite graine dans mon cœur. Et le jour où j’ai découvert le métier de cat-sitter, ça a germé : "C’est ça que je veux faire !"

Étant en congé maternité et ne voulant plus travailler sur Paris, je me suis lancée dans les recherches de reconversion, pour savoir quels diplômes passer (malheureusement aucune formation n’existait encore, elles sont arrivées un an après). Mais j’ai passé l’ACACED, je suis devenue bénévole dans une association pour les aider niveau administratif et j'ai pu tester famille d’accueil. Voilà la naissance de Ronron à domicile, mon deuxième bébé à l’époque, et tout ça grâce à une petite boule de poils blanche au nez rose.

Et maintenant

Aujourd’hui, Ronron à domicile a bien grandi. Je me suis formée au comportement du chat (à la base pour comprendre Mia, soyons honnêtes 😹), je suis devenue formatrice pour les futurs cat-sitters, , afin qu’ils puissent démarrer sur de bonnes bases. Et maintenant, j’accompagne également les cat-sitters professionnels dans la gestion de leur activité.

Mais s’il y a un truc qui ne change pas, c’est mon plaisir de cat-sitter. Rien ne vaut le contact direct avec les chats de mes clients. C’est là que je suis la plus heureuse : un plumeau, des poils (ou pas), des ronrons, et hop, je suis la plus heureuse !

Alors voilà… Ce 30 septembre, Mia fête ses 10 ans. Dix années de ronrons, de câlins, de poils partout (mes vêtements noirs te remercie), et surtout dix ans qui ont donné naissance à une belle aventure. Parce que oui, derrière Ronron à domicile, il y a une minette blanche au nez rose qui a débarqué un jour de novembre dans un immeuble d’Hellemmes.

Elle n’est pas qu’un chat : elle fait partie de la famille et elle est à l’origine de toute cette histoire. Alors aujourd’hui, je lève ma gamelle d’eau fraîche à Mia : joyeux anniversaire, ma Miette, ma panthère blanche au nez rose. Dix ans et toujours la même énergie (bon… sauf à l’heure de la sieste).

Un aperçu de ses hobbies

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Si vous ne l'avez pas encore vue, voici ma vidéo sur le métier de Cat-sitter... Avec évidement Mia